Principalement en réhabilitation, je propose des charpentes en bois massifs issus de circuit court.
Valoriser des courbes de l’arbre pour la résistance et l’esthétique.
Faire durer l’existant par des techniques traditionelles.
Apprendre et Transmettre !
Le travail du bois courbe« de Pays » necessite plusieurs compétences :
Dans chaque projet je fais une lecture globale du bâtiment. Vérifier les appuis et les déformations de l’existant et les interpréter pour éviter des désordres futurs. La compréhension fine du bâti ancien permet de faire Avec, conserver le plus d’éléments en place sans interventionnisme.
Après un Master en Architecture orienté sur la construction bioclimatique (Bois, Terre, Paille) à Grenoble, ce que je voulais faire c’était bâtir de mes mains. Je travail alors en charpente conventionnelle quelques mois pour découvrir ce que je ne voudrais plus refaire dans ma vie.
Je m’engage ensuite en tant qu’éducateur technique dans un centre d’hébergement d’urgence à Paris . J’y organise et anime un chantier collectif pour la création d’ateliers partagés, avec des demandeurs d’asiles autour de fortes ambitions sociales et environnementales. Nous y réalisons une charpente traditionnelle de réemploi, un parquet de réemploi, des menuiseries, une isolation en chaux-chanvre recyclé...
Cette expérience passionnante me ramène au savoir-faire et à l’intensité sociale de la charpente à l’ancienne.
Je part alors à vélo à la rencontre d’une filière bois alternative : comprendre les modes d’organisation collectifs, participer à des chantiers de l’arbre à la poutre, analyser des circuits courts, se réapproprier un patrimoine geste.
En parallèle de mon parcours charpentesque, je poursuis ma passion de l’architecture par des formations autour du bâti ancien, ses pathologies et de ses performances énergétiques.
Maintenant, voir les arbres et la forêt comme du vivant avant d’être une ressource me semble indispensable pour trouver du sens à l’acte de charpenter.